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Les enfants sont intelligents, et c'est génial d'être parent

Les enfants sont intelligents, et c'est génial d'être parent



La dimension de plaisir et même de plaisir intellectuel est très peu abordée dans le discours contemporain sur l’éducation. Pourtant, elle est au centre de l’acte éducatif, même de manière totalement inconsciente. Nous transmettons notre culture, nos modes de pensée, nos manières de réfléchir et, si nous y sommes attentifs, nous pouvons nous rendre compte à quel point nos enfants aussi, nourrissent notre esprit tout au long de notre vie de parent.
J’y suis sensible parce que c’est au cœur du type d’éducation que j’ai reçue. Les parents des années 1970 étaient portés par un renouveau du regard sur l’enfant, davantage reconnu dans sa singularité au sein de sa famille, et son éducation, moins autoritaire. François Dolto a commencé à publier en 1971. Les émissions qu’elle co-animait sur France Inter, dans lesquelles elle répondait aux questions des auditeurs ont largement contribué à diffuser ses idées auprès du grand public, sont diffusées de 76 à 78. Le nouveau musée, le Centre Pompidou, qui ouvre au cœur de Paris en 1977, propose à la fois une galerie des enfants et des ateliers qui leurs sont spécifiquement destinés, c’est une grande innovation en France. On peut aussi rappeler que 75, c’est l’année du collège unique, une manière de dire que tous les enfants de France sont éducables.
Une partie des enfants nés à cette époque ont donc été élevés différemment. Et pour mon plus grand bonheur, j’en ai fait partie. Durant toute mon enfance, mes parents m’ont parlé de tout ce qu’ils avaient appris quand ils étaient petits ou jeunes: de l’antiquité à la géologie en passant par la littérature, ils m’ont montré des films et fait lire des romans, des BD ou des essais… La première personne qui m’a parlé de Pierre Bourdieu, c’était ma mère. Je crois qu’ils étaient les premiers de leur famille à donner sciemment une part intellectuelle à leur éducation, je pense que le plaisir évident qu’ils éprouvaient à me transmettre des savoirs et des idées et aussi à me connecter à leur/la culture a ancré en moi l’envie de devenir parent à mon tour. Ça avait vraiment l’air trop bien.

Eduquer, c'est stimulant

Cette vitalité éducative des années de ma prime enfance semble avoir fait progressivement place à un discours dominant plus inquiet (et souvent légitime), sur les difficultés à être parent. Nous vivons tout de même l’époque qui a inventé le burn-out parental. Pour me plonger régulièrement dans les textes de conseils parentaux des livres ou d'internet, je crois que ce qui me semble le plus décalé, c'est le discours assez «sec» qui y est déployé sur l’enfance. Y dominent les conseils de maternage, les recommandations sur la santé et les recettes pour se faire obéir (ou pour avoir des enfants conciliants si on est adepte de l’éducation «positive»). Ces préceptes sont parfois lourds, même sexistes (ah, le rôle de la maman!) et bien souvent contradictoires sur les soins, le fait de manger sainement, de se coucher tôt et de se faire respecter/ne pas se fâcher. Ce type de lecture me fait, au mieux, angoisser et m’enlève, au pire, toute envie d’avoir des enfants. Les recommandations éducatives fonctionnent un peu comme celles qui concernent les régimes: on n'y arrive jamais comme on le voudrait! Mais, elles passent surtout à côté de leur sujet –les enfants ne sont pas le sujet, ce sont les parents. Et font oublier qu’avoir des enfants, c’est bien plus.
Il est bon de s'en rappeler lorsque on est pris dans le tourbillon des doubles journées. Je ne sais pas vous, mais je n’ai pas fait des enfants pour savoir si je pouvais me faire obéir/comprendre et tester ma capacité à encaisser l'absence de sommeil (mauvaise)... Pas plus que pour m’interroger sur l’allaitement, le biberon ou la nourriture équilibrée (mais j’ai passé du temps à m’interroger) car, au fond, ce n'est le plus intéressant. J’ai fait des enfants portée par cet obscur besoin de me reproduire, par amour (oui, comme beaucoup de gens) mais aussi parce que je pense que les enfants sont des vraiment gens intéressants. Et les éduquer, c'est stimulant.

Les enfants sont intelligents

Même sans observer les bébés à la loupe, on peut se rendre compte qu’ils font beaucoup de choses intelligentes, ce sont, par exemple, de patients expérimentateurs: observer un petit empiler des trucs, faire un petit jeu de construction, essayer d’attraper quelque chose: ils sont patients et refont le même truc des centaines de fois, comme des chercheurs! C’est la scientifique Alison Gopnik qui a popularisé cette comparaison, elle rend grâce à l’intelligence des bébés. Les bébés savent faire des choses qui sont très compliquées pour nous. Par exemple, saviez-vous que les enfants apprennent à parler en faisant des statistiques? Ils repèrent les syllabes qui sont associées et finissent pas discriminer les mots. C’est pour cela que les mots souvent prononcés isolés comme papa ou maman sont rapidement connus. Mais pour comprendre que, tuboistonbiberon, c’est plusieurs mots, il faut avoir entendu tu/bois/ton et biberon séparément des centaines de fois. De même, c’est parce que les tous petits vont entendre souvent «unéléphant» qu’ils vont dire le «néléphant». C’est plus que mignon, c’est génial..
Ensuite, chaque vraie conversation avec des enfants me/nous montre à quel point leur vive intelligence ne demande qu’à être encouragée et parler avec ses gamins donne tout son sel à la parentalité. Répondre à des questions qui vous obligent à réfléchir: la vie sur d’autres planètes? La vie de Jésus? Que se racontaient les hommes préhistoriques? L'infini. J’avais quitté la métaphysique depuis les cours de philo, mais les questions sur la vie et la mort, où on était avant la vie, où on sera après la mort, qui on serait si on était né à une autre époque –pourquoi est-on qui on est? font partie de mon quotidien. Et puis, un jour où mon fils m’a demandé si l’amour c’était un truc qui s’apprenait...
Des questions que posent beaucoup de gamins et qui les intéressent comme le montre le succès grandissant des ateliers philo de la maternelle au collège... Tout se cultive, d’une certaine manière, surtout réfléchir, et il faut le dire à ses enfants. L’intelligence n’est pas spécialement innée (et ne se transmet pas par la mère comme je l’ai lu des dizaines de fois). Comme le résumait le journaliste Gary Dagorn dans Le Monde, en réponse à cette rumeur pseudo scientifique:
«Bien que les chercheurs ne soient pas d’accord sur la part exacte du rôle de la transmission génétique, ils s’accordent à dire que de nombreux autres facteurs ont une influence certaine sur l’efficacité de nos capacités cognitives, comme l’environnement ou l’éducation. (…) L’éducation et l’environnement social et culturel ont une influence aussi déterminante que la génétique dans le développement intellectuel d’un enfant. Une étude publiée en 1994 et portant sur des enfants de trois à six ans soulignait que le quotient intellectuel des enfants étudiés est moindre lorsque ceux-ci souffrent de problèmes de nutrition ou ne bénéficient pas d’une éducation non formelle.»
Donc l’éducation, c’est tout simple: nourrissez vos enfants, au propre comme au figuré. C’est bien pour cela que les familles Instagram sont déprimantes: enfants mignons, intérieurs mignons, papas mignons... Les enfants ne sont pas des objets décoratifs (je ne dis pas ça parce que les miens passent leur vie en survêtements). Que disent-ils? Que pensent-ils? Que font-ils de leurs journées? Enfance esthétique et muette. Les vrais enfants que je rencontre dans mes reportages ou dans ma vie évoluent dans des décors moches, se racontent des histoires compliquées, parlent de Donald Trump et de Marine Le Pen. On peut discuter avec eux, c’est drôle, profond, instructif. Et, faites le test: expliquez la politique à des enfants de moins de dix ans, vous en apprendrez beaucoup sur ce que vous pensez vraiment.

Féminisme

Je m’interroge sur la manière dont on parle des enfants et sur qui parle des enfants. Des femmes (regardez les auteurs, toutes générations confondues, c’est effrayant), regardez qui, dans la presse, écrit sur la parentalité et les gamins. Peut-être, mais c’est une hypothèse de travail, finissons-nous, mères féministes, par nous faire piéger dans les clichés que nous souhaitons dénoncer. Et je crois aussi que, occupées que nous sommes à dénoncer les inégalités face aux taches éducatives (80% des taches domestiques et les trucs les plus dévalorisants sont effectués par les mères), nous omettons, parce que ce n’est pas le sujet, de parler de la grâce, y compris pour l’esprit, qu’on trouve dans la fréquentation assidue des enfants.
D’ailleurs le succès public de Céline Alvarez (et des pédagogies alternatives apparentées à la pédagogie Montessori) provient à mon sens, du fait que s’y déploie un discours positif sur l’enfance à destinations des parents et que les enfants y sont perçus comme naturellement intelligents et éducables. Et oui, ils le sont, ils le sont tous. Il est essentiel de le dire, de le rappeler et de donner confiance aux enfants dans leurs capacités. Aujourd’hui, des enquêtes affirment que la France produit la jeunesse la plus pessimiste du monde.
Cette bienveillance doit pouvoir trouver sa place à l’école. Une réflexion, par ailleurs débattue, a commencé dans l’institution. Mais ce qui saute aux yeux quand on est face à une classe, ce qui m'a sauté personnellement aux yeux, c'est la sagacité et la pertinence des élèves. Ce n’est quelque chose que j’ai pu évaluer, mais certains élèves, même parmi les plus faibles, pouvaient avoir des réflexions qui témoignaient d’une intelligence cristalline. La curiosité des adolescents, leur esprit de contradiction et leur regard surpris sur le monde accompagnés d'un sens parfois comique de la confusion rendent les discussions avec les élèves délicieuses. Christian* est enseignant de français, il retranscrit certains de ses échanges de classe sur Facebook, je les lis toujours avec délice. Voici le dialogue qu'il rapporte lors d'un cours de français de sixième:
«Attendez, le Buveur boit pour oublier qu’il a honte de boire?
– Mais ça n’a pas de sens, dit Camélia, il devrait simplement arrêter de boire.
– Oui, justement, Saint-Exupéry souligne que c’est un comportement absurde.
– Dites, j’ai une question, dit Yildiz: est-ce que le champagne c’est de l’alcool?
– Mais non, répond Parfaite, bien sûr que non, puisque le champagne, c’est à la pomme.
– Moi, j’en bois à Noël, dit Camélia. C’est bien qu’il n’y a pas d’alcool, réfléchis. Mais, monsieur, moi, j’ai une autre question.
– Je t’écoute.
– Est-ce que l’alcool c’est une drogue?
– Alors... Oui, l’alcool est une drogue, parce qu’on peut y devenir dépendant, et que ça change notre comportement.
– Le Buveur, alors, c’est un drogué? demande Hadjar.
– C’est vrai qu’il y a des alcools plus forts que d’autres? demande Kaïs.
– Dites, monsieur, si quelqu’un boit une bière le mardi, une bière le jeudi, et une bière le vendredi, est-ce qu’il est bourré le vendredi?
– ‘‘Ivre’’, Camélia, on dit ‘‘ivre’’. Et non, ça ne marche pas comme ça. Le corps élimine au fur et à mesure.»
Yildiz, Parfaite, Camélia, Hadjar, Kaïs, Sidi et Ali lèvent la main.
«C’est pour reprendre sur Le Petit Prince ou parler d’alcool?
– C’est pour parler d’alcool. Je voulais savoir comment ça marchait pour que ça change le comportement.
– Vous devriez plutôt demander ça à votre professeur de SVT.»
La classe fait le silence un temps, puis la petite voix de Camélia, timidement, demande: «Elle boit tant que ça?» C'est naïf, drôle et pertinent –comme beaucoup de conversations avec des gamins– tellement plus réflexif que des tonnes d’échanges vides et stéréotypés avec des adultes.

Les enfants stimulent l'intelligence

Enfin, il faut mettre en avant le fait que la compagnie des enfants est en elle-même stimulante intellectuellement. D'une part parce que les enfants, c’est l’altérité. Ils sont petits, différents dans leur rapport au monde, surprenants. En tant que parent, il faut bien les observer et être malin pour tenir compte de leurs besoins/désirs mais aussi déjouer leur impatience et gérer leur farouche désir de retenir constamment votre attention. Enseigner la patience à un enfant et même, un ado, demande beaucoup d'agir progressivement et d’employer des stratégies sophistiquées. Ensuite, parce que nos propres enfants sont pleins de surprises, contemplatifs ou au contraire très dynamiques, il nous faut nous attacher à comprendre ce qui leur convient, aller dans leur sens sans les enfermer dans leurs inclinaisons. Elever des enfants peut nous rendre infiniment plus tolérants.
La psychiatre Marie-Rose Moro dirige la Maison de Solenn et rencontre beaucoup de familles dans cette institution créée spécifiquement pour accueillir les adolescents, elle constate que l’époque n’est pas à la tolérance:
«Les ados se sentent peu écoutés, ils ont le sentiment que ce qu’ils pensent n’intéresse personne. Les parents de leur côté expriment parfois une déception vis-à-vis d’adolescents dont ils attentent énormément. On voit que dans les familles privilégiées les activités à objectif didactique cannibalisent le temps familial, dans d’autres milieux ce temps manque tout simplement. Pourtant, les moments d’échanges informels, les activités sans objectifs précis sont essentielles à toute la famille. Il faut cesser de négliger le temps de la conversation.»
Le temps est bien au cœur de la problématique éducative. Ce temps de conversation informelle est également un facteur de réussite scolaire, et cela, dans tous les milieux comme l’expliquaient les analystes de l’OCDE l’étude Pisa il y a quelques années:
«L’écart de performance en compréhension de l’écrit associé à l’engagement parental est plus important, en moyenne, lorsque les parents lisent un livre avec leur enfant, discutent avec ce dernier de ce qu’ils ont fait dans la journée ou lui racontent des histoires.»
Pour revenir à la dimension culturelle de l’éducation, oui, si on aime lire, le plaisir de lire des histoires et de voir ses enfants lire (la meilleure méthode semble d’être soi-même un lecteur) reste inégalable. Regarder des films ensemble, quoi de plus simple et cool. Et pourquoi pas de bons films? Rien ne nous oblige à regarder uniquement des films d’animation, quel plaisir de faire découvrir Chantons sous la PluieLa Mélodie du bonheurPeau d’âne (remplacez par les titres qui vous conviennent) à quelqu’un qui n’en a jamais entendu parler? Ça rattrape pas mal les otites et les gastros.

Rester jeune

Faire la cuisine, apprendre les règles d’un jeu et jouer (sauf au Monopoly mais c’est personnel), bricoler… Toutes ces activités nous obligent à expliquer beaucoup de choses, à être pédagogues. Toute tentative de faire accéder l’enfant à un savoir ou un savoir-faire demande de mobiliser son intelligence. Et c’est quelque chose qu’on devrait valoriser dans la parentalité.
Dans ma recherche de tout ce qui pouvait nous rendre heureux en tant que parent, j’ai demandé au sociologue François de Singly, auteur de Comment aider l’enfant à devenir lui même ? en 2010 comment il s’emparait lui, qui a tant parlé de la famille, de ce sujet.
«Il y a un plaisir intellectuel à se faire éduquer –on apprend le monde moderne et on reste jeune– ce qui est un impératif de nos sociétés. Je pense à Margaret Mead qui a écrit en 1968 sur le “fossé des générations” et cherche à nous sortir de la culture “postfigurative” (les enfants ont tout à apprendre) pour passé à un mode d’éducation basée sur l’échange. Au fond, on pourrait dire qu’un enfant, c’est moyen gratuit d’avoir une formation tout au long de sa vie et de comprendre la société contemporaine. C’est un peu pareil quand on est prof d’ailleurs, on se tient au courant des modes, des modes de pensées, de la culture du temps présent. J’ajoute que nos enfants nous permettent de ne pas être nostalgiques ou du moins d’éviter de nous complaire dans la nostalgie comme c’est trop souvent le cas parmi les gens de ma génération.»
Parents, il nous faut avoir l’intelligence de la confiance, en nous-mêmes et en nos enfants. Nous avons encore plus de profit à tirer de leur éducation que nous ne pouvons l’imaginer.

Realism (international relations)

Realism (international relations)vThis article is about the international relations theory. For other uses, see Realism.

Niccolò Machiavelli's work The Prince of 1532 was a major stimulus to realist thinking.
Realism is one of the dominant schools of thought in international relations theory, theoretically formalising the Realpolitik statesmanship of early modern Europe. Although a highly diverse body of thought, it is unified by the belief that world politics is always and necessarily a field of conflict among actors pursuing power. The theories of realism are contrasted by the cooperative ideals of liberalism.
Realists can be divided into three classes based on their view of the essential causes of interstate conflict. Classical realists believe it follows from human nature; neorealists attribute it to the dynamics of the anarchic state system; neoclassical realists believe it results from both, in combination with domestic politics. Neorealists are also divided between defensive and offensive realism. Realists trace the history of their ideas back through classical antiquity, beginning with Thucydides.
Jonathan Haslam characterizes realism as "a spectrum of ideas."[1] Its theories revolve around four central propositions:[2]
  1. states are the central actors in international politics, rather than leaders or international organizations;
  2. the international political system is anarchic, as there is no supranational authority to enforce rules;
  3. states act in their rational self-interest within the international system; and
  4. states desire power to ensure self-preservation.
Realism is often associated with Realpolitik, as both deal with the pursuit, possession, and application of power. Realpolitik, however, is an older prescriptive guideline limited to policy-making, while realism is a wider theoretical and methodological paradigm to describe, explain, and predict events in international relations. As an academic pursuit, realism is not tied to ideology; it does not favor any particular moral philosophy, nor does it consider ideology to be a major factor in the behavior of nations. Priorities of realists have been described as Machiavellian, single-mindedly seeking the power of one's own nation over others.[3]

Common assumptions[edit]

International relations theory
A coloured voting box.svg Politics portal
The four propositions of realism are as follows.[4]
  1. States are the most important actors.
  2. The international system is anarchic.
    • No actor exists above states, capable of regulating their interactions; states must arrive at relations with other states on their own, rather than it being dictated to them by some higher controlling entity.
    • The international system exists in a state of constant antagonism (anarchy).
  3. All states within the system are unitary, rational actors
    • States tend to pursue self-interest.
    • Groups strive to attain as many resources as possible (relative gain).
  4. The primary concern of all states is survival.
    • States build up their militaries to survive, which may lead to a security dilemma.
Realists think that mankind is not inherently benevolent but rather self-centered and competitive. This perspective, which is shared by theorists such as Thomas Hobbes, views human nature as egocentric (not necessarily selfish) and conflictual unless there exist conditions under which humans may coexist. It is also disposed of the notion that an individual's intuitive nature is made up of anarchy. In regards to self-interest, these individuals are self-reliant and are motivated in seeking more power. They are also believed to be fearful. This view contrasts with the approach of liberalism to international relations.
The state emphasises an interest in accumulating power to ensure security in an anarchic world. Power is a concept primarily thought of in terms of material resources necessary to induce harm or coerce other states (to fight and win wars). The use of power places an emphasis on coercive tactics being acceptable to either accomplish something in the national interest or avoid something inimical to the national interest. The state is the most important actor under realism. It is unitary and autonomous because it speaks and acts with one voice. The power of the state is understood in terms of its military capabilities. A key concept under realism is the international distribution of power referred to as system polarity. Polarity refers to the number of blocs of states that exert power in an international system. A multipolar system is composed of three or more blocs, a bipolar system is composed of two blocs, and a unipolar system is dominated by a single power or hegemon. Under unipolarity realism predicts that states will band together to oppose the hegemon and restore a balance of power. Although all states seek hegemony under realism as the only way to ensure their own security, other states in the system are incentivised to prevent the emergence of a hegemon through balancing.
States employ the rational model of decision making by obtaining and acting upon complete and accurate information. The state is sovereign and guided by a national interest defined in terms of power. Since the only constraint of the international system is anarchy, there is no international authority and states are left to their own devices to ensure their own security. Realists believe that sovereign states are the principal actors in the international system. International institutions, non-governmental organizations, multinational corporations, individuals and other sub-state or trans-state actors are viewed as having little independent influence. States are inherently aggressive (offensive realism) and obsessed with security (defensive realism), and that territorial expansion is only constrained by opposing powers. This aggressive build-up, however, leads to a security dilemma whereby increasing one's security may bring along even greater instability as an opposing power builds up its own arms in response (an arms race). Thus, security becomes a zero-sum game where only relative gains can be made.
Realists believe that there are no universal principles with which all states may guide their actions. Instead, a state must always be aware of the actions of the states around it and must use a pragmatic approach to resolve problems as they arise.

Realism in statecraft[edit]

Modern realist statesmen
The ideas behind George F. Kennan's work as a diplomat and diplomatic historian remain relevant to the debate over American foreign policy, which since the 19th century has been characterized by a shift from the Founding Fathers' realist school to the idealistic or Wilsonian school of international relations. In the realist tradition, security is based on the principle of a balance of power and the reliance on morality as the sole determining factor in statecraft is considered impractical. According to the Wilsonian approach, on the other hand, the spread of democracy abroad as a foreign policy is key and morals are universally valid. During the Presidency of Bill Clinton, American diplomacy reflected the Wilsonian school to such a degree that those in favor of the realist approach likened Clinton's policies to social work. According to Kennan, whose concept of American diplomacy was based on the realist approach, such moralism without regard to the realities of power and the national interest is self-defeating and will lead to the erosion of power, to America's detriment.[8]
Realists often hold that statesmen tend towards realism whereas realism is deeply unpopular among the public.[9] When statesmen take actions that divert from realist policies, academic realists often argue that this is due to distortions that stem from domestic politics.[10] However, some research suggests that realist policies are actually popular among the public whereas elites are more beholden to liberal ideas.[11]

Historical branches and antecedents[edit]

Historian Jean Bethke Elshtain traces the historiography of realism:
The genealogy of realism as international relations, although acknowledging antecedents, gets down to serious business with Machiavelli, moving on to theorists of sovereignty and apologists for the national interest. It is present in its early modern forms with Hobbes's Leviathan (1651).[12]
While realism as a formal discipline in international relations did not arrive until World War II, its primary assumptions have been expressed in earlier writings:[13][14]
Modern realism began as a serious field of research in the United States during and after World War II. This evolution was partly fueled by European war migrants like Hans Morgenthau, whose work Politics Among Nations is considered a seminal development in the rise of modern realism.

Classical realism[edit]

Classical realism states that it is fundamentally the nature of humans that pushes states and individuals to act in a way that places interests over ideologies. Classical realism is an ideology defined as the view that the "drive for power and the will to dominate [that are] held to be fundamental aspects of human nature".[16] Prominent classical realists:

Liberal realism or the English school or rationalism[edit]

The English school holds that the international system, while anarchical in structure, forms a "society of states" where common norms and interests allow for more order and stability than that which may be expected in a strict realist view. Prominent English School writer Hedley Bull's 1977 classic, The Anarchical Society, is a key statement of this position.
Prominent liberal realists:
  • Hedley Bull – argued for both the existence of an international society of states and its perseverance even in times of great systemic upheaval, meaning regional or so-called "world wars"
  • Martin Wight
  • Barry Buzan

Neorealism or structural realism[edit]

Neorealism derives from classical realism except that instead of human nature, its focus is predominantly on the anarchic structure of the international system. States are primary actors because there is no political monopoly on force existing above any sovereign. While states remain the principal actors, greater attention is given to the forces above and below the states through levels of analysis or structure and agency debate. The international system is seen as a structure acting on the state with individuals below the level of the state acting as agency on the state as a whole.
While neorealism shares a focus on the international system with the English school, neorealism differs in the emphasis it places on the permanence of conflict. To ensure state security, states must be on constant preparation for conflict through economic and military build-up.
Prominent neorealists:

Neoclassical realism[edit]

Neoclassical realism can be seen as the third generation of realism, coming after the classical authors of the first wave (ThucydidesNiccolò MachiavelliThomas Hobbes) and the neorealists (especially Kenneth Waltz). Its designation of "neoclassical", then, has a double meaning:
  1. It offers the classics a renaissance;
  2. It is a synthesis of the neorealist and the classical realist approaches.
Gideon Rose is responsible for coining the term in a book review he wrote.[17]
The primary motivation underlying the development of neoclassical realism was the fact that neorealism was only useful to explain political outcomes (classified as being theories of international politics), but had nothing to offer about particular states' behavior (or theories of foreign policy). The basic approach, then, was for these authors to "refine, not refute, Kenneth Waltz", by adding domestic intervening variables between systemic incentives and a state's foreign policy decision. Thus, the basic theoretical architecture of neoclassical realism is:
Distribution of power in the international system (independent variable)
Domestic perception of the system and domestic incentives (intervening variable)
Foreign policy decision (dependent variable)
While neoclassical realism has only been used for theories of foreign policy so far, Randall Schweller notes that it could be useful to explain certain types of political outcomes as well.[18]
Neoclassical realism is particularly appealing from a research standpoint because it still retains a lot of the theoretical rigor that Waltz has brought to realism, but at the same time can easily incorporate a content-rich analysis, since its main method for testing theories is the process-tracing of case studies.
Prominent neoclassical realists:[17]

Left realism[edit]

Several scholars, including Mark Laffey at the School of Oriental and African Studies, and Ronald Osborn at the University of Southern California, have argued for the idea of a "Left Realism" in IR theory with particular reference to the work of Noam Chomsky. Both Laffey and Osborn have suggested in separate articles in Review of International Studies that Chomsky’s understanding of power in the international sphere reflects the analytical assumptions of classical realism combined with a radical moral, normative or "Left" critique of the state.[19]

Realist constructivism[edit]

Some see a complementarity between realism and constructivism. Samuel Barkin, for instance, holds that "realist constructivism" can fruitfully "study the relationship between normative structures, the carriers of political morality, and uses of power" in ways that existing approaches do not.[20] Similarly, Jennifer Sterling-Folker has argued that theoretical synthesis helps explanations of international monetary policy by combining realism’s emphasis of an anarchic system with constructivism's insights regarding important factors from the domestic level.[21] Scholars such as Oded Löwenheim and Ned Lebow have also been associated with realist constructivism.

Criticisms[edit]

Democratic peace[edit]

Democratic peace theory advocates also that realism is not applicable to democratic states' relations with each another as their studies claim that such states do not go to war with one another. However, realists and proponents of other schools have critiqued both this claim and the studies which appear to support it, claiming that its definitions of "war" and "democracy" must be tweaked in order to achieve the desired result.[22]

Hegemonic peace[edit]

Robert Gilpin developed the theory of hegemonic stability theory within the realist framework, but limited it to the economic field. Niall Ferguson remarked that the theory has offered insights into the way that economic power works, but neglected the military and cultural aspects of power.[23]

Federalism[edit]

The term refers to the theory or advocacy of federal political orders, where final authority is divided between sub-units and a centre. Unlike a unitary state, sovereignty is constitutionally split between at least two territorial levels so that units at each level have final authority and can act independently of the others in some area. Citizens thus have political obligations to two authorities. The allocation of authority between the sub-unit and centre may vary. Typically the centre has powers regarding defence and foreign policy, but sub-units may also have international roles. The sub-units may also participate in central decision-making bodies.
The basic idea behind federalism is that a unifying relationship between states should be established under a common system of law. Conflict and disagreement should be resolved through peaceful means rather than through coercion or war. Its most important aspect is in recognizing that different types of institutions are needed to deal with different types of political issues.

Post-realism[edit]

Post-realism suggests that realism is a form of social, scientific and political rhetoric. It opens rather than closes a debate about what is real and what is realistic in international relations.
Prominent post-realists:

Inconsistent with non-European politics[edit]

Scholars have argued that realist theories, in particular realist conceptions of anarchy and balances of power, have not characterized the international systems of East Asia[24][25][26][27] and Africa (before, during and after colonization)

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